Préface – Une idée née d’un constat

Tout commence par une évidence : la société s’éloigne.
Les gens habitent un lieu sans toujours le connaître. Les commerces ferment, les artisans peinent à se faire entendre, les habitants commandent ailleurs ce qu’ils pourraient trouver à deux rues. Les liens qui faisaient vivre les communes s’effritent.

Et pourtant, dans chaque ville, chaque village, chaque canton, il y a des femmes et des hommes qui travaillent, innovent, créent, réparent, rendent service, font vivre la communauté.

C’est à partir de ce constat simple, presque banal mais d’une immense portée, qu’est née l’idée d’A Côté de chez moi (ACDCM) : recréer du lien entre les habitants et les entreprises locales, redonner un visage humain à l’économie de proximité.

L’initiative d’un homme

À l’origine, il y a un homme, observateur du terrain, qui a vu de près les mutations économiques et sociales de nos territoires.
Professionnel du commerce, de l’immobilier et de la relation humaine, il a compris que l’avenir ne se construira pas à distance mais à portée de main.

De rencontres en expériences, il a imaginé un outil simple et universel : un annuaire vivant, une vitrine locale pour toutes les entreprises d’un territoire, réunies sous une même bannière.

Il ne s’agissait pas d’un site de plus, mais d’un projet de société : redonner de la visibilité aux acteurs locaux, recréer de la confiance, et surtout, remettre l’humain au centre.

Pourquoi A Côté de Chez Moi

Le “pourquoi” ACDCM est essentiel :
Parce que la proximité est une richesse.
Parce qu’un territoire ne vit que par ceux qui y travaillent.
Parce qu’avant le numérique, il y avait le lien humain, et que le numérique peut désormais le servir plutôt que le remplacer.

Le projet ACDCM n’est pas né d’un besoin technique, mais d’un besoin humain : retrouver le réflexe du local, redonner du sens à l’achat, à la rencontre, à la coopération. Il ne s’agit pas de nostalgie, mais de lucidité : dans un monde de flux, le repère le plus solide reste “ce qui est à côté de chez moi.”

Le besoin et le réalisme

Les initiatives locales existent, mais elles sont souvent isolées, fragiles, ou dépendantes d’une impulsion municipale temporaire.
A Côté de chez moi est né pour structurer cette énergie.

L’ambition : que chaque commune, petite ou grande, dispose d’un espace clair, documenté, valorisant, où l’on retrouve : son histoire, son patrimoine, ses acteurs économiques, ses initiatives locales, ses liens utiles.

Un site unique, mais à échelle humaine : une France des 36 000 communes racontée de l’intérieur, à travers ceux qui la font vivre.

Comment le projet s’est construit

Le projet s’est construit pas à pas, avec méthode et patience.
Il a d’abord fallu imaginer la structure : des fiches pour chaque commune, des rubriques dédiées (histoire, patrimoine, économie, vie locale).
Puis rassembler les données, les rédiger, les harmoniser, en respectant le style : authentique, bienveillant, informatif, humain.

Chaque texte est unique, chaque commune a sa voix.
Le projet s’appuie sur une base solide, à la fois technique (Airtable, Excel, automatisations) et éditoriale (rédaction originale, cohérence nationale). Ainsi, ACDCM s’est bâti comme une maison : pierre après pierre, commune après commune.

Par qui et avec qui

ACDCM n’est pas un projet solitaire.
C’est une œuvre collective, portée par un fondateur mais ouverte à toutes les bonnes volontés.

Des rédacteurs, des techniciens, des développeurs, des ambassadeurs de terrain : chacun y a apporté sa pierre.
L’idée n’est pas de posséder un outil, mais de le partager.

L’avenir d’ACDCM repose sur les hommes et les femmes de chaque territoire : artisans, commerçants, élus, citoyens, enseignants, associations. Tous peuvent en devenir les relais.

Le développement : du local à la carte de France

Le déploiement a commencé par étapes.
Quelques communes d’abord : Issigeac, Arcachon, Bordeaux. Des tests grandeur nature, pour affiner la méthode, la présentation, les textes, la mise en ligne.

Puis, un objectif clair : les 36 000 communes de France.
Chaque département traité méthodiquement, chaque fiche validée, chaque donnée vérifiée.
Un travail titanesque, mais porteur d’un sens : reconstituer la carte de France vivante.

Les valeurs fondatrices

ACDCM repose sur quatre valeurs cardinales :

1. Proximité – tout commence à côté de chez soi.
2. Humanité – un visage derrière chaque entreprise.
3. Confiance – la parole donnée, la relation directe.
4. Transmission – comprendre, valoriser, transmettre.

Ces valeurs ne sont pas des slogans. Elles forment la colonne vertébrale du projet, sa raison d’être à long terme.

La réalité d’aujourd’hui avec les outils d’aujourd’hui

Le monde a changé, et ACDCM l’accepte.
Le numérique n’est pas un ennemi, mais un allié, à condition qu’il reste au service du réel.

Le site ACDCM s’appuie sur les outils modernes – bases de données, automatisation, géolocalisation, communication en ligne – pour produire un résultat profondément humain : un territoire qui se raconte.

C’est la fusion du bon sens d’hier et des moyens d’aujourd’hui.

Le retour du notable sur un canton : l’Ambassadeur

Autrefois, chaque canton avait ses notables : le maire, le médecin, le notaire, le curé, le commerçant influent.
Ils faisaient le lien entre les habitants et leur territoire.

ACDCM réinvente cette idée à son échelle : le notable d’aujourd’hui, c’est l’Ambassadeur local.
C’est celui ou celle qui connaît son canton, qui en est fier, qui en parle, qui met les acteurs en relation, qui veille à la vitalité de son tissu économique.

Convaincre ces ambassadeurs, c’est la clé du projet.
Ils seront la voix d’ACDCM sur le terrain, les visages humains de la proximité.

De la vision à la réalité

Chaque grande idée doit passer l’épreuve du réel.
ACDCM le fait en silence, patiemment, sans publicité tapageuse.

Chaque fiche créée, chaque entreprise inscrite, chaque ambassadeur convaincu est une victoire discrète mais durable.
La vision devient réalité : une France reliée par ses territoires.

Ce que ACDCM change vraiment

A Côté de chez moi, ce n’est pas qu’un site : c’est une philosophie de vie locale.
C’est l’idée qu’en se tournant vers l’autre, vers son voisin, vers l’artisan du coin, on recrée un monde plus juste, plus concret, plus humain.

ACDCM, c’est la France d’aujourd’hui qui retrouve le goût du lien, et celle de demain qui le cultive.